Pourquoi ? Comment ? Jusqu’où soutenir ses relations avec son enfant ?
Il ne suffit pas d’engendrer un enfant pour en être le parent, il faut s’en sentir responsable. Or la prison à des effets de déresponsabilisation voire de dépersonnalisation.
C’est la raison pour laquelle, l’asymétrie sur laquelle s’organise la relation entre l’enfant et son parent est parfois inversée en détention. L’enfant est ainsi souvent parentifié.
C’est pourquoi il est nécessaire de soutenir l’exercice de la responsabilité parentale des personnes incarcérées.
Cependant, l’enfant est parfois la victime directe ou indirecte de son père incarcéré.
Doit-on alors, dans ces situations, considérer à priori qu’il est contraire à l’intérêt de l’enfant de conserver des contacts avec son père ? Ou à l’inverse, dans son intérêt d’encadrer ces contacts.
PROGRAMME
Alain Bouregba, président du Relais Enfants Parents Ile de France, modérateur de la journée
Stéphane Scotto, directeur interrégional des services pénitentiaires Paris Ile de France, Administration Pénitentiaire (ou son représentant)
Guillaume Brie, sociologue
Pascale Giravalli, psychiatre
Elisabeth AYRE, docteure en science politique
Altea VACCARO, doctorante en sociologie-anthropologie
Alain BOUREGBA, psychanalyste
Marine QUENNEHEN, sociologue de la famille et du genre
Bruno ZILBERG, psychologue
Martine NOALLY, psychologue
Henriette HEIMGAERTNER, pédagogue
Alain BOUREGBA, psychanalyste
Intervenants